Le corps humain...? Un mélange de nerfs, d'os, de muscles qui ne font que de me pervertir, je cherche désespéremment la solution, les raisons pour lesquelles on naît, pour lesquelles on meurt.
Je ne puis encore y répondre, chacun de mes sujets étant trop différent, il m'est totalement impossible de pouvoir accéder aux organes de manière aussi facile pour chacun d'eux...
Encore une fois, il faut m'aventurer sous la luminosité de cette boule de feu inépuisable, et me plonger dans un silence absolut.
Je le sens ce regard emplit de haine me défigurer lentement, glisser sur ma peau telle une lame de rasoir l'écorchant... Peut-être que ce regard m'encourage à poursuivre mes efforts ?
Le soleil sevoila lentement de gris, des gouttes d'eau tombèrent rythmant alors chacun de mes pas, j'étais plus que déterminée, il me fallait un corps à osculter, à disséquer...
Aussi vite qu'il 'était voilé, le soleil revint, arrachant les dernières forces liées à mes pieds. Je restais debout au milieu du trottoir, mes yeux fixés sur mes pieds, qui ne voulaint pas avancer.
Je sentait es gens s'activer autour de moi, me froler, sans que je puisse esquisser le moindre mouvement.
Un petit garçon, tira ma tunique lentement, et me demanda de son air innocent:
- Comment tu t'appelles toi ?
- Tristana, chuchotais-je
J'attrappais machinalement osn poigent et le propulsait contre la vitrine la plus proche. L'éclat cristallin du verre, me laissa indifférente...
Quelle stupidité d'avoir inventé un coprs si mou, n'opposant aucune résistance au monde qui l'entoure !
... Le boulanger, à qui appartenait la vitrine, sortit en hurlant, rassemblant le peu de personnes qui se trouvaient dans les parages.
Ressaisissant mes esprits, je me lançais à travers la foule à la recherche d'une nouvelle victime. Mon regard s'arrêta sur une petite fille blonde, qui enroulait nerveusement ses cheveux autour de son index.
Je sautais sur elle tel un oiseau de proie, la conduisant dans une ruelle, je me demandait ce que pouvais cacher le corps d'un enfant.
Ses hurlements se firent peu à peu recouvrir par le déchirement de ses vêtements, puis, par le déchirement de sa peau, qui s'ouvrait sous la force de la lame de mon couteau.
Ses yeux appeurés me donnaient satisfaction, ses hurlements relevait l'exitation de la découverte d'un petit corps parfait.
Un sourire aux lèvres, je plogeais ma main dans le trou béan de ses entrailles.
Puis, la pluie recommença, je m'éloignais alors du corps, insatisfaite, lorsque je ressentit une lourde présence :
- Tristana...
Sa bouche se colla dans ma nuque tel le baiser mortel d'un vampire.
Je sentit alors sa main s'enfoncer au travers de ma poitrine, la déchirant de part en part.
- Je t'aimais pourtant...
Ma vue se brouilla, ses cheveux blond lui retombant légèrement devant ses yeux m'avaient toujours fascinée. Mes yeux se fermèrent sur cette vision.
- Ne t'inquiètes pas, je suis près de toi, murmura-t'-il au creux de mon oreille.
Quelle tristesse que le corps humain, et de l'âme qui l'habite... Ils n'existent alors que pour cela ?
Vivre dans le but de mourrir ?
Quelle sensation étrange, mélangeé entre souffrance et soulagement...